Alors que les OCAM avaient clairement alerté, par la voie de leur union nationale, sur l’inadéquation du délai qui était laissé aux différents acteurs, en particulier pour adapter le paramétrage de leur système d’information et de gestion au nouveau taux de ticket modérateur sur les actes dentaires (40 % au lieu de 30 % actuellement), voilà que leur souhait se trouve en quelle que sorte exhausser.
De très peu certes, et non pas parce qu’on semble leur donner raison et que l’on reconnait le manque de concertation, mais probablement parce le régime obligatoire et les professionnels de santé ne sont eux-mêmes pas prêts pour la date du 1er octobre !
D’ailleurs, la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) qui doit venir acter précisément et officiellement le nouveau taux de ticket modérateur n’a toujours pas été publiée.
Ainsi, l’entrée en application de cette mesure est donc reportée au 15 octobre, ce qui est bien entendu une bonne chose pour tout le monde.
Néanmoins, il convient de noter que si ce report peut en effet venir résoudre les aspects opérationnels pour l’avenir, il est évident toutefois qu’il ne comblera pas des problématiques d’ordre pratique, notamment lorsqu’un devis établi par le chirurgien-dentiste et une prise en charge par l’organisme complémentaire aura été délivrée avant cette date, voire lorsque le traitement dentaire est réitératif et comporte des dates de réalisation dans la durée.
A n’en pas douter, cette mesure sera donc susceptible de générer des coûts de gestion non encore évalués pour les OCAM.